01 octobre, 2019

Les pratiques de mobilité des entreprises : vers une réforme ?

Corporate mobility practices op naar een hervorming

La crise de la couronne et ses éventuelles conséquences futures ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Notre société a-t-elle changé à jamais ? Une catastrophe économique sans précédent se prépare-t-elle ? Une question pour tout le monde et un mystère pour personne. Ce qui apparaît clairement, c'est que les entreprises qui osent remettre en question leurs pratiques actuelles et agissent rapidement ont toutes les chances d'en sortir plus fortes. Une pratique qui n'échappe pas aujourd'hui à cet exercice est la politique de mobilité de nombreuses entreprises. Allons-nous vers une nouvelle "ère de la mobilité" ?

Les statistiques ne mentent pas !

Dans le cadre de l'enquête Mo'vid-19, Espaces-Mobilités a interrogé 3 200 Belges sur leur attitude vis-à-vis de la mobilité avant et après la crise. 43% des participants indiquent qu'ils ont l'intention de changer leurs habitudes de mobilité après la crise, notamment en faveur des solutions de mobilité douce comme le vélo, les marches ou les promenades. Parmi les solutions de mobilité douce , le vélo se porte très bien. Que les Belges aient perdu leur cœur pour le deux-roues n'est pas une surprise, mais le fait que 34% des participants au Mo'vid-19 déclarent qu'ils utiliseront plus souvent un vélo ou un scooter comme moyen de transport après la crise ne peut qu'être applaudi.

Cette tendance n'est que confirmée par les chiffres publiés par Cowboy et Billy Bike, entre autres, auprès du grand public. Cowboy, une start-up basée à Bruxelles qui commercialise des vélos électriques design, a vu ses ventes augmenter de 230 %. Le nombre de trajets effectués par les vélos partagés de Billy Bike a doublé ces derniers mois. La location de vélos est également en hausse dans le monde des affaires. Par exemple, le consultant en mobilité Cycle Valley a découvert un nouveau modèle économique pour les vélos d'entreprise "grâce" à la crise du corona : la location à court terme (par mois).

Le fait que le vélo soit en hausse n'a pas échappé aux politiciens. La ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, Lydia Peeters, a élaboré une boîte à outils sur la mobilité durable à la suite des constats sur la mobilité en temps de crise. L'objectif est d'encourager les Flamands à continuer à faire du vélo, même après la sortie de la couronne, en investissant un budget de 3 millions d'euros dans, entre autres, des rues cyclables, des places de stationnement supplémentaires pour les vélos et l'élargissement des passages pour vélos, piétons et zébrés afin que les gens puissent rester à une distance de 1,5 mètre les uns des autres.

Le travail à domicile est apprécié !

L'impact le plus important sur la mobilité a été sans conteste l'obligation de travailler à domicile. Alors qu'auparavant, le travail à domicile n'était pas encore si bien implanté dans de nombreuses entreprises et était plutôt évité par méfiance pour l'(in)productivité des employés, il est finalement devenu la nouvelle règle obligatoire.

Du côté des employés, l'enquête Mov'id-19 a révélé que 42 % d'entre eux sont enthousiastes à l'idée de pratiquer davantage le télétravail à l'avenir. Le travail à domicile a donc suscité des réactions positives et 79% des participants encouragent même la promotion et le soutien du travail à domicile.

Une concession importante a également été faite du côté des employeurs : l'administration fiscale, par le biais d'unedécision coviduelle, autorise le versement d'une indemnité nette de 126,94 euros par mois à l'employé qui installe un bureau à domicile en période de couronnement. En plus de ce montant, une allocation nette de 20 euros peut être versée pour l'utilisation de l'Internet personnel de l'employé.

Twitter a également compris que le travail à domicile est à conserver. Il y a quinze jours, Twitter a lancé une politique révolutionnaire qui permet aux employés de travailler "pour toujours" depuis leur domicile, s'ils le souhaitent !

Mobilité d'entreprise 2.0 - mais comment ?

Le monopole de la voiture de fonction comme solution de mobilité d'entreprise doit peu à peu céder la place à d'autres formes de "mobilité flexible". Pour les employés, la voiture de fonction n'est plus la pièce maîtresse de leur package salarial. Ils préfèrent consacrer ce budget en toute liberté à d'autres options de mobilité plus personnalisées.

De nombreux employeurs considèrent également l'introduction de ce "budget mobilité", c'est-à-dire la loi autorisant l'échange, à des conditions fiscalement avantageuses, de la voiture de fonction contre des solutions de mobilité durable ou de l'argent, comme un atout important à inclure dans leur image de marque.

Aplatissons la courbe de la mobilité !

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